Résumé:
La vie reproductive d’une femme joue un rôle significatif dans le développement du cancer du col de l’utérus chez les femmes ménopausées. Des facteurs tels que la multiparité, la précocité des rapports sexuels et les antécédents peuvent influencer l’apparition de cette maladie. La ménopause, en particulier, est associée à des changements hormonaux qui peuvent entrainer l’atrophie du col utérin, rendant le dépistage du cancer du col de l’utérus plus difficile. Le col de l’utérus est composé de trois parties, à savoir l’exocol, l’endocol et la zone de la zone de jonction, cette dernière étant le site privilégié pour le développement du cancer du col de l’utérus. Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur l’effet d’un traitement oestrogénique sur la maturation des cellules du col de l’utérus chez un échantillon de 32 femmes ménopausées. Notre étude démontre l’importance de l’utilisation d’un traitement oestrogénique chez les femmes ménopausées pour favoriser la maturation des cellules du col utérin. Les résultats cytologiques ont révélé que parmi les femmes traitées, un pourcentage de 31,3% présentait des frottis normaux. Cependant, il important de noter que la majorité des frottis étaient inflammatoires, représentant 46,8% des cas, soulignant ainsi la nécessite d’une surveillance étroite de ces situations. De plus, une faible proportion de frottis présentait des anomalies intraépithéliales telles que l’ASCUS et les lésions de bas grade (LSIL), soit 12,5%, ce qui indique que la majorité des femmes de notre échantillon présentaient des signes de cancer du col de l’utérus. De plus, ces résultats enrichissent notre compréhension des caractéristiques cytologiques des lésions précancéreuses et cancéreuses présents dans le col utérin