Résumé:
L'avortement bovin causé par des agents infectieux ou non infectieux est l'une des causes
les plus importantes de pertes économiques dans les élevages et l'industrie bovine
Algérienne. Entre le mois du Juin jusqu’à septembre 2022, une enquête épidémiologique a
été menée dans les wilayas de Bouira et Ain el Defla pour quantifier l'ampleur de ce fléau et
la démarche thérapeutique entreprise lors de survenue de ce dernier par utilisation d’un
questionnaire à l’intention de 100 vétérinaires praticiens à vocation rurale répartis de
manière aléatoire dans les wilayas concernées. Les résultats de la présente enquête ont
révélés que 82% des vétérinaires de la wilaya de BOUIRA et 92% des vétérinaires de la
wilaya de AIN DEFLA audités déclarent avoir rencontrés des cas d’avortements bovins
durant les 12 derniers mois, alors que 18% des vétérinaires de la wilaya de BOUIRA et 8%
de la wilaya de AIN DEFLAqui n’ont pas rencontrés des cas d’avortement. La présence du
vétérinaire étant nécessaire pour pouvoir mettre en évidence l’agent causal de
l’avortement en passant par le laboratoire et les différentes démarches existantes en ayant
recours à un prélèvement de la mère, de l’avorton avec isolement de la mère. Afin
d’éliminer l’agent causal des avortements, les vétérinaires enquêtés ont eu recours à divers
traitements et conduites tous différent les uns des autres, mais dans la majorité des cas,
l’utilisationd’Oxytétracyclinescomme un antibiotiquepar voie généralesoit un taux de 46%
dans la wilaya de BOUIRA et 66 % dans la wilaya de AIN DEFLA. Finalement, on parle d’une
synergie de la part du vétérinaire et l’éleveur, ensemble et à deux pour lutter contre ce
fléau mettant en péril la santé de l’animal et les pertes économiques très importantes dont
les répercussions sur le plan économique reste considérables.