Résumé:
La quantité croissante de déchets kératiniques récalcitrants générés par les industries
de transformation de la volaille et les fermes avicoles constitue une menace sérieuse pour
l'environnement. Des millions de tonnes de déchets de plumes sont produites chaque année
en tant que sous-produit qui cause une grave pollution sur l’environnement. Leur dégradation
est difficile en raison de la présence d'un polypeptide insoluble et très rigide.
La kératine est une protéine fibreuse récalcitrante, qui représente le principal
constituant de divers déchets kératiniques, qui sont rejetés sous forme de plumes, de cheveux
et de laines. Cette protéine résiste à la dégradation par les protéases et les catalyseurs
chimiques courants en raison de sa stabilité mécanique élevée et des liaisons disulfure
réticulées présentes dans leur structure.
Par conséquent, la kératinase a la capacité de dégrader les déchets kératiniques qui
ne peuvent pas être dégradés en raison de leurs propriétés uniques par rapport à leurs
homologues dans les catégories de protéases.
De nombreux microorganismes kératinolytiques tel que les actinobactéries d’origines
marines ont été identifiés, ce qui a révélé la compétence d'hydrolyser les kératines en
peptides et en acides aminés. Les kératinases actinobactériennes marines ont suscité
beaucoup d'intérêt en tant qu'approche écologique pour convertir les déchets kératiniques en
produits de valeur.
Mots clés : kératine, kératinase, actinobactéries marines, production, algues.