Résumé:
Ce travail a montré que la maladie coeliaque est un véritable problème de santé publique avec une prévalence en constante augmentation. Cependant, elle est de mieux en mieux connue et davantage dépistée.
C’une maladie fréquente, touchant environ 1 % de la population mondiale. Le diagnostic est basé sur un faisceau d’argument comportant des tests sérologiques, de l’histologie, étude génétique et sur la réponse à un régime sans gluten.
Objectif principal visé à travers ce travail est de mieux comprendre la relation entre la maladie coeliaque et les pathologies associées, ainsi que la nature des mécanismes impliqués.
Compte tenu des résultats de notre recherche, on distingue que :
➢ Les manifestations cliniques de la maladie sont diverses allant d’un tableau typique d’entéropathie avec diarrhée chronique et dénutrition, mais elle est de plus en plus souvent reconnue devant des symptômes atypiques et frustes, voire silencieuses.
➢ Les complications de la maladie sont nombreuses et diverses, nutritionnelles, hématologiques (anémie), osseuses (ostéoporose fracturaire), gynécologiques (troubles de la fécondité), cardiovasculaires (coronaropathie et thromboses veineuses), neurologiques (neuropathie périphérique), et hépatiques (cytolyse, cirrhose).
➢ La maladie est associée à un sur-risque de maladies auto-immunes (diabète type I, thyroïdites) et surtout de cancer.
➢ Sur le plan digestif, les principales complications sont la colite microscopique et la sprue réfractaire, marquée par une résistance au régime sans gluten. Celle-ci peut s’accompagner d’une hyperlymphocytose intraépithéliale (sprue réfractaire de type II), véritable lymphome cryptique dont le risque évolutif est le lymphome T invasif, qui complique une maladie coeliaque sur 1000.
Description:
35 p., ill., cd-rom, 30 cm